Par hola.ma
Le festival international du film à Dakhla tient sa onzième édition sous le thème « Dakhla porte de l’Afrique », organisée par l’association pour l’animation culturelle et artistique des provinces du sud, du 2 au 8 juin 2023.
Le festival rend hommage cette année à la star marocaine Asmaa Khamlichi, à l’actrice égyptienne Rania Farid Chawky et au réalisateur et producteur angolais Zézé Gamboa et au cinéma angolais
Le festival s’est donné pour objectif d’affirmer son identité africaine et d’être une date cinématographique africaine et arabe ouverte sur le cinéma mondial. Seize pays africains sont représentés lors de cette édition qui compte à son premier rang une constellation de stars du monde arabe et international : le Cameroun, l’Île Maurice, l’Angola, le Burkina Faso, le Ghana, l’Ouganda, la république centrafricaine, le Rwanda, les Comores, le Bénin, le Congo, le Sénégal, la Somalie, la Tunisie, l’Egypte, la Mauritanie et le Maroc, pays organisateur.
Dix longs métrages sont ainsi projetés au palais des congrès de Dakhla les films suivants : – Regarde les étoiles, David Constantin, Île Maurice – Our Lady of chineese shop, Ery Claver, Angola – L’accord, Léa Malle Frank Thierry, Cameroun – Tembele, Morris Mugisha, Ouganda – Amani, Ahmed Toiouil, Ils Comores – Mayouya, Claudia Yaka, Congo – L’esclave, Abdelilah El Jouhari, Maroc – The sons of the Lord, Imene Ben Hassin, Tunisie – La porte verte, Raouf Abdelaziz, Egypte – Sahari- Slem wsaa, Moulay Tayeb Bouhanana, Maroc.
Le jury, présidé par l’écrivaine Freida Ekotto, responsable du département des études africaines à l’université du Michigan, avec la cinéaste et ancien ministre de la Culture du Québec Maka Koto, l’actrice marocaine Sana Alaoui, la productrice et chef costumière américaine Dana Scholdelmayer, le réalisateur béninois Sylvestre Amoussou, remettra demain 8 juin, le grand prix, le prix du jury, et les prix du meilleur acteur et de la meilleure actrice. Le festival peut se réjouir de compter une section court métrages avec pas moins de dix films que le jury présidé par le journaliste et critique de cinéma Bilal Marmid remettra à l’une des dix productions – En route, de Leslie To (Burkina Faso) – Twin lakes haven, Philibert Aimée Mbabazi (Rwanda) – Astel, Ramata Tolay Sy(Sénégal) – Breaking ground, Girihirwe Ines (Rwanda) – Quand mes parents viennent me voir, Mo Harawe (Somalie) – Zoé, Carmen Vivian Netto (Centrafrique) – Cicatrices, Insaf Arafa (Tunisie) – Tsutsue, Amartel Amar (Ghana) – Le Burqa, Wahid Senouji (Maroc) – Story, Mohamed Bouhari (Maroc).
Du côté des hommages, le festival honore l’icône du cinéma marocain Asmaa Khamlichi, la coqueluche du 7ème art égyptien Rania Farid Chawky et le talentueux réalisateur et producteur angolais Zézé Gamboa. Le festival, véritable plateforme de cinéma et tout son écosystème a réunit nombre d’artistes et de professionnels autour de colloques, sous les thèmes « Promouvoir la diversité et de l’égalité du genre dans le cinéma en Afrique », « le désert et l’espace bédouin dans le film documentaire», de rencontres culturelles avec entre autre la monteuse tunisienne Nadia Touijer et la productrice marocaine Kaoutar Tazrouti sur son expérience à propos des moyens de financer et de commercialiser le film documentaire. Le festival a également lancé des ateliers de formation au métier de la réalisation, encadrés par le réalisateur Daoud Oulad Sayed, au métier de l’interprétation, encadré par Said Bey et à la gestion de la production encadré par Khalil Lokmani.